Cesser de lutter… et la vie se révèle !

Pas facile souvent d’accepter là où on en est, et d’autant plus, peut-être, lorsqu’on est conscient du divin en soi. Ce divin qui n’a pas de limite semble se heurter à la réalité si limitée de la matière. Le monde physique, le corps, nous rappellent sans cesse, voire nous imposent leurs limites dont on aimerait tant ne pas tenir compte. Bien sûr, cela n’est qu’une limitation sur un plan qui est faussement en opposition avec l’Esprit, puisque le monde physique est lui-même l’expression de ce divin. Alors comment rassembler ce qui semble s’opposer, comment voir les opposés et l’Un en même temps, comment expérimenter cet Un tout en expérimentant la dualité…?

Ces questionnements sont un chemin pour beaucoup d’entre-nous. Et je crois qu’en dehors de ces aspects métaphysiques, les questions de tout un chacun reviennent toujours à ces mêmes questions fondamentales, qu’on en est conscience ou pas. Chacun, à sa façon, se demande un jour, comment faire avec ces pensées qui tournent sans cesse, comment accueillir cette émotion qui me dérange, comment accueillir cet événement si inconfortable, comment accepter d’avoir si mal et accueillir cette douleur, comment me réjouir de la vie, d’être vivant, alors même que tant d’autres gens souffrent, comment accepter tous ces malheurs qui m’arrivent, cela semble tellement injuste…

Mais quand on cesse de lutter, de vouloir autre chose que ce qui est, des portes semblent s’ouvrir… Quand on cesse de lutter, on se rend compte que les choses peuvent être plus douces, que ce qui paraissait abrupte peut aussi mener à l’ouverture, à l’apaisement, la lumière.

Et si ce qui paraissait tellement injuste avait sa pertinence, sa « raison d’être »? Et si tel problème, événement ou douleur n’était qu’un indicateur, un petit caillou semé pour cheminer à la rencontre de nous-même? C’est le chemin que propose la Maïeusthésie. Je suis très touchée par la simplicité et la profondeur de la Maïeusthésie qui rejoint les traditions spirituelles ancestrales: offrir sa présence pour se mettre à l’écoute de l’être et percevoir que tout ce qui arrive a sa pertinence (en dehors de toute approche rationnelle). Voir qu’il ne sert à rien de lutter contre Ce qui Est et reconnaître les différentes parts de soi pour se réunifier, c’est finalement la même démarche spirituelle qu’en Yoga !

En effet, la maïeusthésie considère que le symptôme est ce petit caillou qui nous indique le chemin vers une part de nous, appelant à des retrouvailles. Le symptôme pointe vers un « être » de nous qui ne demande qu’à être rencontré et reconnu dans ce qu’il a vécu, souffrance ou pas ! Cette démarche nous permet de sortir du « mode psychopathologique ». Je ne passe plus mon temps à ressasser ou revivre le trauma, mais je m’intéresse à celui qui a vécu la chose et je me réjouis particulièrement de rencontrer ce nouvel « être » de moi qui n’a pu être intégré faute de reconnaissance jusqu’à présent. Pour en savoir plus sur la maïeusthésie…

« Il ne s’agit pas d’une technique que l’on applique, et encore moins que l’on défend, mais d’une ouverture à l’Existentiel. La Vie réclame simplement qu’on l’accompagne à travers les symptômes qu’elle manifeste et se moque bien des constructions intellectuelles et des croyances techniques. »

Thierry Tournebise, fondateur de la Maïeusthésie.

 

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