Puisses-tu sauter avec Joie dans l’Inconnu. Cet « Un-Connu », par son Amour, le Tien, celui de Terre-Mère, te préservera de sombrer dans la tristesse et la solitude, sans omettre de les reconnaître. Cet « Un-Connu » pourvoira à tous tes besoins.
L’Amour de Terre-Mère est Infini, ressens et reçois ses dons. L’Amour du Ciel-Père est Infini, ressens et ouvre-toi à ses bénédictions.
L’Amour est « Un-Fini », Tu es Infini, Tu es cet Amour.
Mouv’Heart vous souhaite une magnifique année 2024
Puissiez-vous cultiver la gratitude.
Puissiez-vous écouter, accueillir et suivre les mouvements de votre Cœur. Puissiez-vous chaque instant vous rappeler Qui vous Êtes. Puissiez-vous comprendre et sentir qu’il y a juste à être, que la joie et l’apaisement du Cœur sont vos guides, que le chemin est le but. Puissiez-vous ne rien ajouter à ce que vous vivez, être en accueil, en acceptation de Ce Qui Est. Non pas être d’accord, mais juste reconnaître que Cela Est, au lieu de rentrer en lutte et résistance. Puissiez-vous embrasser vos ressentis, vos émotions, vos comportements automatiques, vos réactions, vos habitudes, vos conditionnements, tout ce que vous jugez habituellement comme « pas bien », « non convenable », ou comme « défauts » du personnage, de l’ego. Puissiez-vous accueillir pleinement cet ego et laisser s’unifier chaque parcelle de vous au lieu de recréer de la division. Puissiez-vous laisser le feu intérieur de l’amour embraser tout votre être, pour un mental au service du divin, de votre « moi supérieur », du Soi. Puissiez-vous sentir que vous vous aimez et que cet amour rayonne sans distinction, tel le soleil, pour le bien de tous.
Puissiez-vous trouver la Lumière, l’Amour, la Joie, la Paix sans cause ni conditions extérieures. Puissiez-vous réaliser cette Lumière, cet Amour inconditionnel, cette Joie et cette Paix que vous êtes. Puissiez-vous réaliser Ce Que vous Êtes et Incarner Qui vous Êtes ! Puisse chacun de vos actes, gestes, pensées, intentions émerger de cet Amour.
Il semble que l’année qui s’annonce ne puisse se passer de l’alignement en notre cœur. Plus que jamais, chaque intention ou action cherche à émerger de notre élan d’amour. Enfin, nous y sommes !
Sans doute chacun d’entre vous vit-il en ce moment de grands bouleversements, de grands challenges, de grandes transformations ou encore de grandes résistances. Et oui, les vibrations terrestres ascensionnent et ne « souhaitent » que nous inviter à les suivre, corps, cœur et esprit. Peut-être le sentez-vous très fort dans vos cellules, vos organes, vos énergies, vos vibrations, avec des sensations parfois très désagréables car nos organismes s’ajustent comme ils peuvent. Notre cheminement intérieur, notre action consciente vers le déploiement de l’Être que nous sommes aidera grandement à déployer et supporter ces changements.
Depuis un an déjà, j’ai mis de côté mes propositions d’ateliers collectifs, la vie me demandant une introspection assidue, du temps pour affiner la rencontre et l’accueil de moi-même, ainsi que pour accompagner mon conjoint atteint d’un cancer depuis 2 ans. Et mon bien-aimé Yogi Navjeet s’en est allé, après tant de souffrances, dans la douceur et l’apaisement le 29 décembre dernier.
Cette disparition dans ma vie est une grande épreuve. Je la vois surtout comme un challenge à maintenir cet amour profond qui nous a unis pendant 11 ans. Que reste-t-il après le départ de l’être aimé pour nous soutenir ? Il reste cet amour. Je ne parle pas ici d’un amour affectif, cela n’a rien à voir avec la nostalgie, la mélancolie, le manque et encore moins l’attachement. Je veux parler ici de cet Amour inconditionnel, cette conscience et substance vibrante de chaque particule de l’Univers. Cet Amour n’a pas d’opposé comme la haine, il est juste lumière, ouverture, accueil et union. Cet espace lumineux est présent à tout moment en chacun de nous. Cet Amour est Cela Qui Est. L’Amour nous porte, même dans la détresse de la souffrance. Et lorsque l’être aimé n’est plus, il n’est d’autre voie que de s’offrir cet Amour à soi-même (Soi-m’Aime).
Alors mon intention pour cette année, est d’inviter encore plus de reliance à cet Amour qui me constitue, cet espace d’accueil inconditionnel éternellement présent. C’est aussi d’oser partager un peu plus de cet Amour qui m’anime et me porte depuis toujours. Et cela débute par oser en parler !
S’ouvrir à cet Amour crée instantanément l’unification en nous. La vie m’a offert de nombreux instants privilégiés dans cette ouverture. Et même si cet Amour est toujours resté conscient à mes côtés, il était jusqu’à présent vécu comme dangereux d’oser le vivre et le partager pleinement. Corps et cœur résistaient à se laisser traverser pour dire et exprimer cet Amour ou Qui je Suis. La puissance de l’Amour peut faire peur ! Étant données les rencontres que j’ai pu vivre ces derniers temps, mon petit doigt me dit que je ne dois pas être la seule dans ce cas. Alors, d’en parler, j’espère que vous ressentirez comme moi le bonheur de nous sentir profondément reliés par cette expérience commune. Nous sommes tous, sans exception ce substrat d’Amour en essence (« en naissance »), mais souvent, cela peine à être expérimenté et donc reconnu. Il s’agit simplement de notre propre lumière d’Être, de qui nous sommes.
Attention, n’allons pas croire que je parle ici d’un monde de Bisounours ! Lorsque nous nous laissons agir par cet Amour, cela éclaire tout. C’est-à-dire que cela met en conscience nos schémas, nos modes de pensées, nos systèmes de croyances, d’habitudes… non seulement pour soi, mais également pour les autres. Cela n’est pas forcément confortable, mais nous sommes en même temps totalement soutenus et accueillis dans la chaleur et la douceur. Alors ce qui nous paraissait moche, honteux, à cacher, nous apparaît sous un autre jour. Là où nous nous jugions, apparaissent l’indulgence, la pertinence, la compréhension, le sens profond de qui nous sommes et de comment nous agissons. Cela est bon de nous rencontrer ainsi.
Nous pouvons déployer un nouvel élan d’amour vers nous-m’aime, pour être « Grand Cœur » d’abord avec nous-m’aime. Car en quoi suis-je dans l’amour si je m’oublie pour l’autre? M’oublier, c’est oublier que l’autre est moi, que nous sommes Un.
Mais qu’est-ce donc? Après un parcours dans la danse, le mouvement libre et méditatif sous diverses formes (du Taï Chi à la Danse des 5 Rythmes ®), j’ai également exploré différentes formes de Yoga comme le Kundalini, le Hatha, Tantra, Yoga de l’énergie ou du Cachemire… J’ai ainsi commencé à enseigner des yogas plus « classiques » faisant majoritairement appel à des postures statiques ou dynamiques et des pranayamas (techniques de contrôle du souffle). Etant naturellement en résonance avec les élèves, j’avais toujours un peu de mal à les voir forcer et risquer de se faire mal malgré les adaptations et toutes les précautions prises. La plupart des gens n’ont par ailleurs pas la physiologie adaptée pour s’assoir en posture de méditation dans un confort suffisant.
Parallèlement, je me formais à la Danse du Sensible, une nouvelle approche du mouvement basée sur la Somato-psychopédagogie issue du toucher de la Fasciathérapie. Outre la partie dansée et l’accompagnement thérapeutique, cette voie propose des mouvements codifiés (« la gymnastique sensorielle ») et la « Méditation pleine présence® » déposés par le Professeur Danis Bois. Elle m’offrait un outil pédagogique de développement de la présence à soi, dans la douceur, le relâchement et un respect physiologique total des capacités du corps. Rapidement, je constatais une évolution de ma présence au quotidien, plus de douceur et de joie sans cause. Par le réveil d’une force interne, un souffle nouveau du corps, ce dernier prenait l’habitude de se rappeler à moi dans un tonus plus juste et relâché. Et la capacité à me ressentir dans mon quotidien apportait également un esprit plus clair, plus ouvert. Le corps et l’esprit sont liés, c’est ce que nous enseigne le Yoga. En travaillant sur l’affinement des perceptions, la conscience s’ouvre, les pensées changent ou ne sont plus perturbatrices. D’ailleurs, le slogan de la somato-psychopédagogie a été : « Le savoir du corps, le mouvement des idées ». Je vérifiais petit à petit que cette approche du mouvement et d’introspection sensorielle, au-delà d’un équilibre physico-psychique, facilitait l’entrée en méditation et menait bien à l’état d’union ou de Présence recherché en Yoga.
Cette pratique est devenue essentielle à mon équilibre, pas seulement dans l’entrainement aux mouvements codifiés et à la méditation, mais dans le flot de ma vie instant après instant. Je trouvais fabuleux de partager cette approche pédagogique si simple, douce et accessible à tous. Pas besoin de tapis ou de postures compliquées, juste une attention bienveillante au corps, à ses ressentis. Je commençais ainsi à transmettre ces fondements sous l’appellation « Yoga du Sensible » de par mes diplômes de praticienne en Danse du Sensible et en Yoga. J’ai petit à petit cessé d’enseigner d’autres formes de Yoga.
En résumé, vous trouverez dans le Yoga du Sensible, une pratique complète et douce s’adaptant aux particularités physiques de chacun et s’immisçant facilement dans le quotidien. Ce Yoga est pour moi d’abord synonyme de douceur, de bienveillance, de joie et présence simple. Il constitue une véritable rééducation sensorielle, motrice et psychique. A mi-chemin entre arts martiaux interne (Taï Chi Chuan, Qi Gong), Sophrologie et Feldenkrais, l’accent est mis sur l’éveil de l’intelligence sensorielle du corps. Des enchaînements de mouvements simples sont effectués dans une lenteur relâchée, sur chaise ou debout, dans un respect physiologique total du corps. Il s’agit de développer sa conscience perceptive dans la douceur. La particularité de ce Yoga est de permettre une relation au « mouvement interne » que je pourrais me risquer à comparer à l’expérience subjective du Prâna ou Chi, le « Souffle de vie » vécu de manière incarnée et kinesthésique. Cette relation à soi active une force de vie et de résilience physique et psychologique.
> m’inscrire: contacter le Centre Socio-culturel du Soleil levant au 02 28 25 26 90 ou à cscsoleillevant@saint-herblain.fr
Matériel à apporter:éventuellement couverture/plaid et coussin pour ajuster la posture sur chaise
IMPORTANT: Si vous aviez un empêchement de dernière minute ou changiez simplement d’avis, ayez conscience que nous en avertir permettra à d’autres de faire cette expérience. Merci de nous prévenir par mail dans ce cas, sauf le jour même, par sms.
Pas facile souvent d’accepter là où on en est, et d’autant plus, peut-être, lorsqu’on est conscient du divin en soi. Ce divin qui n’a pas de limite semble se heurter à la réalité si limitée de la matière. Le monde physique, le corps, nous rappellent sans cesse, voire nous imposent leurs limites dont on aimerait tant ne pas tenir compte. Bien sûr, cela n’est qu’une limitation sur un plan qui est faussement en opposition avec l’Esprit, puisque le monde physique est lui-même l’expression de ce divin. Alors comment rassembler ce qui semble s’opposer, comment voir les opposés et l’Un en même temps, comment expérimenter cet Un tout en expérimentant la dualité…?
Ces questionnements sont un chemin pour beaucoup d’entre-nous. Et je crois qu’en dehors de ces aspects métaphysiques, les questions de tout un chacun reviennent toujours à ces mêmes questions fondamentales, qu’on en est conscience ou pas. Chacun, à sa façon, se demande un jour, comment faire avec ces pensées qui tournent sans cesse, comment accueillir cette émotion qui me dérange, comment accueillir cet événement si inconfortable, comment accepter d’avoir si mal et accueillir cette douleur, comment me réjouir de la vie, d’être vivant, alors même que tant d’autres gens souffrent, comment accepter tous ces malheurs qui m’arrivent, cela semble tellement injuste…
Mais quand on cesse de lutter, de vouloir autre chose que ce qui est, des portes semblent s’ouvrir… Quand on cesse de lutter, on se rend compte que les choses peuvent être plus douces, que ce qui paraissait abrupte peut aussi mener à l’ouverture, à l’apaisement, la lumière.
Et si ce qui paraissait tellement injuste avait sa pertinence, sa « raison d’être »? Et si tel problème, événement ou douleur n’était qu’un indicateur, un petit caillou semé pour cheminer à la rencontre de nous-même? C’est le chemin que propose la Maïeusthésie. Je suis très touchée par la simplicité et la profondeur de la Maïeusthésie qui rejoint les traditions spirituelles ancestrales: offrir sa présence pour se mettre à l’écoute de l’être et percevoir que tout ce qui arrive a sa pertinence (en dehors de toute approche rationnelle). Voir qu’il ne sert à rien de lutter contre Ce qui Est et reconnaître les différentes parts de soi pour se réunifier, c’est finalement la même démarche spirituelle qu’en Yoga !
En effet, la maïeusthésie considère que le symptôme est ce petit caillou qui nous indique le chemin vers une part de nous, appelant à des retrouvailles. Le symptôme pointe vers un « être » de nous qui ne demande qu’à être rencontré et reconnu dans ce qu’il a vécu, souffrance ou pas ! Cette démarche nous permet de sortir du « mode psychopathologique ». Je ne passe plus mon temps à ressasser ou revivre le trauma, mais je m’intéresse à celui qui a vécu la chose et je me réjouis particulièrement de rencontrer ce nouvel « être » de moi qui n’a pu être intégré faute de reconnaissance jusqu’à présent. Pour en savoir plus sur la maïeusthésie…
« Il ne s’agit pas d’une technique que l’on applique, et encore moins que l’on défend, mais d’une ouverture à l’Existentiel. La Vie réclame simplement qu’on l’accompagne à travers les symptômes qu’elle manifeste et se moque bien des constructions intellectuelles et des croyances techniques. »
Un temps poétique et méditatif, en mouvement, au son de la flûte bansuri
Mercredi 24 novembre 20h30 -22h à Nantes
La flûte bansuri est un instrument de musique ancestral de l’Inde, d’un simplicité remarquable. Cette flute traversière en bambou présente un trou d’embouchure pour créer le son, et six autres trous permettant de jouer les différentes notes.
La flûte bansuri produit un son chaud et une tessiture favorisant les notes relativement graves. Elle est donc particulièrement adaptée à une musique d’intériorisation. Son écoute en immersion vivante facilite l’évasion, le voyage musical.
Nous vous proposons une séance de méditation dansée au son de cette flûte avec la présence du musicien Philippe Chedmail : « Musicien autodidacte, particulièrement intéressé par la musique improvisée, j’ai maintenant la chance de pouvoir disposer du temps nécessaire à l’approfondissement de la pratique instrumentale. Je propose donc de partager cet amour des vibrations, support d’expériences mentales. »
Tarifs: 15 € adhérents et finances réduites (en conscience), 20 € non adhérents (dont 5€ de cotisation temporaire pour 6 mois). Adhésion à Mouv’Heart (10 €) dès le 2ème atelier. Paiement sur place.
Séances de méditation les vendredis matin en juin et juillet
Dans notre vie quotidienne, prendre un temps pour méditer permet de s’offrir un temps pour soi.
Méditer, c’est apprendre à se poser et écouter. Lorsque nous prenons l’habitude d’écouter et accueillir tout ce qui vient à nous, nos pensées et ce que nous ressentons, nous développons une stabilité, une solidité, une tranquillité et une conscience nouvelle face aux événements de la vie. Les bienfaits de la méditation ne sont plus à prouver.
La particularité de la méditation pleine présence est également sa pédagogie nous invitant à apprendre de notre méditation et à transposer ces connaissances et les bénéfices acquis dans notre quotidien. Un merveilleux outil pour développer la présence, la conscience et la connaissance de soi ainsi que pour réduire l’anxiété et développer sa bienveillance.
Je vous propose 6 séances en ligne les vendredis de 8 à 9h, d’ici fin juillet: m’inscrire
Le voilà, il arrive… le Festival ! Mettant à l’honneur l’art de la présence, à travers le mouvement, la Danse du Sensible et les Arts Sensoriels. Un lieu magique où des moments uniques de partage, de sensibilité et d’intériorité vous attendent. Plus d’infos sur le site du festival…
2020 se termine prochainement apportant comme tous les ans son lot de bilans et réflexions sur ce que nous avons vécu. Pourquoi nous posons-nous systématiquement la même question lorsqu’un année numéraire touche à sa fin? Sans doute parce que nous ne sommes pas encore libres de vivre pleinement l’instant présent, pas encore libres d’accueillir pleinement la vie dans tous ces aspects agréables et moins agréables, pas encore libre de nous abandonner totalement à Ce Qui Est. A l’heure où les événements extérieurs semblent plus que jamais nous confronter à ce que nous appelons « notre liberté », savons-nous vraiment ce qu’est la liberté? Que représente-elle pour nous? Pour moi, il n’y a pas d’autre liberté que notre liberté intérieure, profonde et immanente, celle qui est déjà là et que nous passons pourtant notre temps à chercher.
Avons-nous compris que nous avons toujours le choix dans notre vie? Non pas le choix que telle chose ou telle autre arrive selon notre bon gré, mais le choix du regard que nous portons sur les choses, le choix de la manière dont nous les accueillons… Voici donc une petite réflexion sur ce cheminement vers notre liberté, tiré du livre « La Voie éternelle » de Swami Ramakrishnananda Puri, un disciple d »Amma:
« Comme Amma nous le fait remarquer, nous sommes peut-être libres d’agir en fonction de nos goûts personnels mais nous ne sommes pas libres de la manière dont nous accueillons le fruit de nos actes… Nous n’avons pas la liberté d’éprouver de la joie quand nous sommes ridiculisés ».
Priant pour que nous progressions tous au plus vite sur ce chemin de connaissance et de sagesse. Je vous souhaite une fin d’année la plus paisible, consciente et lumineuse possible.