Incarné

Aujourd’hui, le Ciel et la Terre se sont rassemblés…

Si fort ils se sont touchés, qu’en ton Cœur, l’amour a émergé.
Ainsi aligné, tu danses, Ô divin humain, sur Terre incarné.

Réjouis-toi ici-bas car la félicité du Corps et de l’Esprit n’a d’autre égal dans l’univers.
Réjouis-toi ici-bas car toute création ne relève que de ta pensée, Ô, Mystère !

En toi résident la Lumière et les Ténèbres,
En toi brûlent le feu de l’Amour et celui de l’Enfer, alors célèbre !

Célèbre cette infinité des possibles, le divin animant l’Ombre et la Lumière,
Car en toi résident tous les choix, celui du divin créateur.

Prends ta responsabilité : Célèbre la joie, le partage, la douceur et la candeur,
Prends ta responsabilité, célébrant aussi la souffrance et la douleur.

O Être-Humain, dieu créateur,
Resplendit enfin de ta splendeur, libre des peurs.

Et du voile de l’ignorance enfin soulevé,
Embrasse la vision de cette éternité, remplie d’Amour et de dualité.

Du plus haut de cet absolu, cher divin humain, embrasse cette incarnation.
Que cet Amour voulu embrase toute la Création.

L’enfant divin

Oh, enfant de Lumière,
Répands sur la Terre
la sagesse des étoiles qui t’éclairent.

Oh, mon tout petit enfant !
A peine arrivé sur Terre, tu désespères.
A quoi bon toute cette misère ?
« Il fait froid ici-bas, mais qu’est-ce que j’fous là ? »

Oh mon enfant, mon tout petit enfant !
La douleur de cet Amour non conscient sur Terre,
comme un stigmate dans ton Cœur tu as porté.
Si insupportable, cette souffrance des êtres, tu n’as pu crier !

Oh, mon tout petit enfant !
Ah peine osais-tu parler de cet Amour à l’intérieur
car la plupart, dans leur malheur, ne peuvent-y voir que douleur.
Alors juste te cacher pour pleurer, à chaque souffrance des êtres, portée.

Oh mon tout petit enfant !
Tant de désespoir, de douleur et de tristesse,
s’en était trop pour ton Cœur.
Et sans que tu le veuilles, tu t’es barré, incapable dès lors de t’exprimer.

Oh, mon tout petit enfant !
Mais quelle patience et quelle reliance !
Car la flamme de cette bougie en toi est toujours restée là.
Le feu de cet Amour divin reconnu ne s’étiole pas.

Oh mon tout petit enfant !
J’ai grandi depuis et j’ai appris.
Je t’entends désormais, je suis là avec toi chaque instant.
Je t’entends et te comprends.

Oh mon tout petit enfant !
Ressens-tu la chaleur de mon Cœur ?
Ressens-tu la certitude de ma foi ?
Aujourd’hui, je t’accueille sans douleur et sans peur.

Oh mon tout petit enfant !
Tu es là, au fond de moi.
Sache que ta Mère et ton Père
sont toujours là auprès de toi.

Oh mon tout petit enfant !
Pleurs à présent sans honte, dans les bras de ta Mère.
Elle est Amour, elle est ta Terre.
Pleurs à présent sans peur sur les genoux de ton Père.
Il est Amour, il te protège.

Oh, mon tout petit enfant !
Tes souffrances sont toutes accueillies dans l’espace d’Amour Infini.
Du tréfonds des Ténèbres, au plus profond du gouffre,
dans cet Amour, la Lumière émerge, toujours vierge.

Oh mon tout petit enfant !
Il n’est de souffrance qui ne puisse être surmontée.
Te souvenant des étoiles, en ton Cœur, la liesse a gagné.
Vois ainsi comme la Joie et la candeur te sourient,
la hardiesse de ta créativité pure et innocente surgit.

Oh enfant de Lumière, aujourd’hui j’entends ta prière :
« Paix, joie, amour et harmonie sur la Terre  !»

Oh, enfant de la Terre,
Répands ta Lumière,
celle des étoiles qui t’éclairent.