Mon cœur pleure devant toute cette horreur. Je pense aux victimes des derniers attentats, et m’imagine leurs proches, incrédules. Incompréhension et souffrance devant la folie, devant ce qui peut sembler injuste, devant ce qui dépasse l’entendement,
Mon cœur pleure devant toute cette horreur. Je souffre avec les blessés, je souffre avec leurs proches, je souffre avec les auteurs de ces actes, je souffre devant la souffrance du monde. Car quelle inconscience, quelles souffrances non reconnues peuvent-elles aboutir à une telle barbarie ?
Mon cœur pleure devant toute cette horreur. Cette souffrance semble un océan sans fond. J’accueille les larmes et peu à peu entrevois la lumière. Cette lumière d’une beauté inimaginable, cette lumière que contiennent mes larmes Ou est-ce le fond même de mon Cœur ?
Mon cœur pleure devant toute cette horreur. Et enfin, de ne plus résister, la lumière se dilate et le calme surgit, se mêlant au sang des larmes. Je baisse les armes, sans plus essayer de comprendre. Une paix m’envahie alors jusque dans la profondeur De mes entrailles, je re-nais, ma vision a changé.