Âme d’Ether

Lys de la Madone, peint par Anita Guinel

Peinture d’Anita Guinel – https://www.lesouffledangel.com/

Âme d’Ether, Ah !
Me déterre de la matière
Je me souviens de là où je viens
et le « Terre-Un » s’ouvre devant moi.

J’ouvre les bras, et là je chois
De me souvenir, c’est l’abîme qui d’abord se déploie
La chute est longue, sans fin…
Âme des Terre

Mais la faim ravive la flamme
Le retour, tout aussi long,
s’arme de patience
et de persévérance

Je tiens le flambeau,
gravissant toujours plus haut
Bientôt les ailes me poussent
Et le chemin devient plus léger

vers l’Éternité, lieu d’Amour et de Beauté

Goutte tes élans

Se laisser aller pleinement aux délices de la matière
Telle une Terre entière qui s’oublierait un instant
Le temps d’un vol, le temps d’un élan

Ici et maintenant, fraie-toi cet élan,
Là où tout vit, là où tout luit et vibre.
Cet instant, c’est çà l’élan

Un-s-temps, l’Un s’étend
dans la matière
L’Âme-à-tiers, l’Un à trois

Oui, ici-bàs, rappelle-toi que l’Un va à trois
L’Enfant, le Père et la Mère
tous ensemble dans la matière

Et de cet élan, l’Enfant surgit,
habile et léger,
parfaitement incarné

Dans ce corps de chair, Dieu se fait matière
La magie opère
L’Âme agit au Père

Alors goutte !
Goutte tes élans
pleinement dans l’instant

.

Gayatri Mantra pour le Portail du Lion

En ce portail du Lion qui culminera le 8 août, quasiment pour la pleine Lune (9 août), Terre Mère accueille des énergies solaires particulièrement puissantes, des fréquences vibratoires inédites dont nous pouvons profiter consciemment.
 
Le Gāyatrī mantra pourra particulièrement aider, non seulement à s’ouvrir à ces fréquences mais aussi à mieux les intégrer physiquement et énergétiquement dans notre « Matière » humaine.
 

Le mantra Gāyatrī provient du Rig-Véda, le premier des quatre textes fondateurs des Védas à l’origine de la culture et la spiritualité indienne. Le Rig-Véda est l’un des textes les plus anciens et les plus vénérés de la littérature mondiale, datant probablement d’au moins 1500 avant J.C. Le Gāyatrī est ainsi l’un des mantras les plus sacrés et connus au monde. Il était également apprécié du Bouddha. C’est en fait une invocation au soleil, une métaphore pour invoquer la Lumière Divine de la Conscience Universelle qui illumine nos consciences quotidiennement.

Ce mantra est autant une invocation de cette dimension solaire du divin qu’une aide concrète à s’y ouvrir et à révéler notre essence divine et lumineuse.

Par ces qualités vibratoires reliées au soleil et à la Lumière de la Conscience, ce mantra est à la fois profondément purificateur et reconstructeur: il active notre « Feu intérieur » et facilite l’accès à cette Lumière divine qui nous anime, source de guérison et de reconnexion à la Vérité de Ce que nous sommes en Essence. Cette dimension du Soleil en nous clarifie également l’espace mental et émotionnel, permettant également d’apaiser le système nerveux.

Translittération du sanskrit:
Oṃ bhūr bhuvaḥ svaḥ
tát savitúr váreṇyaṃ
bhárgo devásya dhīmahi
dhíyo yó naḥ pracodáyāt

« Traduction mot à mot » :
Om̐, Cieux, Terre et Eau,
Que l’excellent Soleil,
Brillant, divin et pieux,
Nous aide à méditer sur nos intellects galopants.

Un mantra ne peut réellement être traduit littéralement car le langage humain manque de subtilité pour exprimer le divin. Cependant, parmi les nombreuses interprétations, j’aime celle explicite, de Sri Aurobindo : « Nous choisissons la Lumière Suprême du Soleil divin; nous aspirons à ce qu’elle puisse pousser nos esprits. »

Puisse cette Lumière de l’Amour divin se révéler et s’incarner pleinement en chacun de nous.

Résilience

C’est une plongée dans la matière,
je me dépose.
D’abord dans mes pieds et mon bassin,
connectée à mon hara.

La détente s’installe,
le souffle se pose.
Conscience de mes racines
terrestres et célestes.

Je décide d’habiter pleinement mon Royaume,
offrant mon attention au corps physique.
Dans sa profondeur, j’y connais la tranquillité
et la laisse me remplir, tel un baume.

Petit à petit, cet espace paisible et silencieux
relie chaque partie de moi, des pieds à la tête.
L’attention veille à l’unité de chaque partie avec le tout.
Je ressens le tout et le détail.

Le Silence et la Paix s’offrent
même au sein des remous.
La peau formant mes contours physiques
parfait la sécurité de ma présence.

J’ouvre l’espace
pour habiter tous mes corps.
Je ressens ma bulle sur les côtés,
devant, derrière, en haut, en bas.

En tant que Présence Je Suis,
avec un Amour infini,
je décide d’accueillir
tout ce qui a besoin de l’être.

Père, Mère et Enfant divins
unissent leurs qualités
pour reconnaître et accepter
de vivre l’expérience.

Les sensations peu agréables,
les émotions, le mouvement s’invitent.
La respiration ose, prenant toute sa dimension.
Un chant…

Là où je voudrais fuir,
la stabilité de l’attention,
le Silence et l’intention d’Amour
stabilisent la Présence.

Je suis souve-Reine en mon Royaume.
Si je le quitte, c’est la porte ouverte
aux intrus et aux boucles de la mémoire,
à ce qui veut me faire choir.

L’Amour enveloppe les blessures.
L’Accueil fait fondre l’armure,
murmurant aux fêlures
qu’elles sont les bienvenues.

Tout se meut et se déploie
dans une Tranquillité profonde.
En ce Cœur de la matière
s’offrent la plénitude et le rien.

Plus de douleurs ni de souffrance,
sensations dissoutes… plus de pensées !
Et si la souffrance n’était qu’une boussole
à travers les limitations du corps physique ?

Une boussole vers les possibles
illimités de l’Esprit !
J’accepte,
reconnaissant que tout fait sens.

En ce Cœur de la matière,
L’intelligence de la Vie se révèle,
reliance du Corps à la Terre
et aux plus hautes sphères.

L’Esprit s’incarne dans la matière,
à travers l’Âme ourdie
de cette substance d’Amour,
jusque dans la chair.

C’est une plongée dans la matière,
qui dévoile, insoupçonné,
cet espace d’Amour et de Lumière.
L’Infini d’en haut est l’Infini dans bas.

C’est une plongée dans la matière,
qui dévoile cette incroyable résilience.
Accueillir et vivre l’expérience
au plus profond de Soi, Gratitude !

 

Le discernement

Ce texte a été écrit dans le cadre d’une discussion de groupe sur le thème du discernement. Plusieurs personnes m’ont remerciées pour la clarté, alors je diffuse un peu plus large.

Le discernement pour moi est très différent du jugement.

Le discernement est une prise de hauteur, de recul sur les choses nous permettant d’évaluer ce qui « sonne juste » pour soi (en fonction de nombreux paramètres dont nos propres valeurs). Il fait appel à notre ressenti en même temps qu’à notre raison et sagesse intérieure. C’est le Père divin en nous.
Le ressenti est mon premier guide pour le discernement, à travers les cinq sens et d’autres sens plus subtils (qui s’élargissent avec l’accroissement de notre conscience). C’est ce ressenti qui apporte tout de suite une sensation de confort ou d’inconfort intérieur. Cela est une boussole pour savoir ce qui est en accord avec ma vérité intérieure. Le mental et la raison peuvent ensuite emboîter le pas à ce ressenti tout en faisant appel à notre sagesse intérieure afin de décider de l’action à mener ensuite.

Le discernement reste donc avant tout une vérité toute personnelle conditionnée à nos perceptions. Cela n’empêche que certaines personnes sont plus avancées dans le développement de leurs ressenti et sagesse intérieure.

Et le jugement reste un terme pour lequel je pense que nous n’avons pas tous la même définition. J’aime cantonner le jugement à un état d’esprit qui dirait « ceci est bien ou mal ». Cela est très différent du fait d’avoir des opinions, des ressentis et avis sur certaines choses ou personnes. Je peux ne pas aimer quelqu’un pour certaines raisons qui me sont propres et qui restent de l’ordre de ma perception intérieure, sans pour autant juger cette personne ou ses actes. Cela est très différent d’assumer que je ne m’entends pas avec untel ou ne l’apprécie pas ou ne suis tout simplement pas attiré par, que de penser ou proclamer : untel est une mauvaise personne ou ce qu’elle fait n’est pas bien… Bien-sûr, cela peut arriver d’avoir ce type de pensées, mais ce qui est important pour moi est d’être conscient que ce « point de vue » n’est que relatif à mon expérience et perception des choses dans l’instant. Je peux avoir ce type de pensées tout en étant consciente qu’il n’y a aucun jugement au fond de moi car le bien et le mal n’existent pas fondamentalement. Désolée si ça peut paraître un peu perché mais c’est mon expérience. Le jugement est avant-tout un positionnement intérieur, dans l’ouverture ou la fermeture.

On en revient à cet aspect de dualité qui a été évoqué. Certes, dans cette dualité, certaines choses pourraient paraître bonnes ou mauvaises, mais force est de constater que cela dépend toujours du référentiel social, éducatif, culturel… et donc d’une perception toujours très personnelle des choses.

La dualité fait bien partie de ce monde mais nous pouvons l’apprécier pour ce qu’elle est, sans nier l’espace de non dualité non plus. Pour moi, c’est cela vivre le divin de manière incarnée : accepter ces deux espaces (duel et non duel) qui peuvent n’en être qu’un, selon le plan d’où on regarde.

Question : « Y-a-t-il un discernement collectif ? Comment fait-on pour les sujets collectifs et de société, en politique ou autres ? Le discernement personnel est-il viable au niveau collectif ?

Il y a le discernement, point.

Celui-ci ne peut être qu’individuel. Quel que soit le sujet (politique, de santé publique…), il s’agit de tes propres valeurs, de tes propres ressentis et perceptions. Autrement dit, le discernement d’une personne n’a pas à être « viable » au niveau collectif. Il ne peut que concerner l’individu lui-même. Personne ne peut imposer son propre discernement aux autres, chacun fait ses choix en fonction de ses propres référentiels.

Les choix des uns paraîtront, pour d’autres « erronés ou faux ou injustes… » en apparence. Mais selon le référentiel de la personne qui a fait ce choix, cela sera tout à fait juste… Jusqu’à temps qu’elle change son propre référentiel.

Échanger nos avis et points de vue peut cependant créer des ouvertures les uns pour les autres, un élargissement de nos « esprits » ou façons de voir les choses.

Soeurcières

A toi la Femme,

Celle qui coure avec les loups
Celle qui chevauche dans les steppes
Celle qui enfante et celle qui chante
Toi la femme qui danse

Celle qui guérit et celle qui soigne
Celle qui connaît les secrets des plantes
Celle qui combat l’injustice
et se dresse toujours digne

Toi la femme qui sourit
La femme qui apaise par la voix,
les mots et le toucher
A toi la femme qui marche ta parole

La femme qui frémit au bruissement des feuilles
et au chant des oiseaux
Celle qui embrasse l’eau de la rivière
et murmure au vent

A celle qui tient le foyer
l’animant de sa douce présence
A celle qui offre son Cœur et son corps
A celle qui jouit de la chair

La femme qui sait
Celle qui entend le silence
et dialogue avec les mondes
La femme qui parle aux plantes et animaux

A la femme qui porte sa voix
au-delà des conventions et préjugés
Celle qui prône la paix et l’amour
en temps de guerre

A la femme sensuelle
Celle qui accueille ses émotions
Celle qui élève ses enfants
dans l’amour et la sagesse

A la femme forte et solide
comme un roc dans la tempête
Souveraine, incorruptible
et maître de sa pensée

A celle porteuse d’Amour inconditionnel
par-delà les vies et les ténèbres
Peu importe les tortures
pourvu que la flamme perdure

Souviens-toi, rien n’est vainc
Là où le Cœur agit, l’amour demeure
traversant les siècles et les mondes
Respire et guérit tes blessures

Souviens-toi qu’au petit matin
les pires cauchemars disparaissent
Les rayons de soleil caressant
toujours ta peau de tendresse

Souviens-toi des voiles
qui obstruent la connaissance
Souviens-toi de qui tu es
Éternel Amour et Présence

Garde ton Cœur haut et fort
Déposant tes mots et gestes sans effort
Qu’à travers toi vibrent l’Amour
et la sagesse du divin féminin

Souviens-toi.

Je Suis le Mouvement de Vie

Je Suis.
Je suis le Mouvement de Vie.
Je m’aligne avec ce guide qu’est le mouvement,
m’alignant ainsi avec mon Cœur.

Écoutant le mouvement du Corps,
je le suis, et la joie pointe son nez.
Attentive à ce mouvement, chaque instant et sans jugement,
la respiration en émerge et se déploie à son rythme.

Attentive à ce mouvement,
J’écoute sa vibration,
à l’intérieur comme à l’extérieur,
Comment cela résonne-t-il en moi ?

Que voient les yeux, que goûte la bouche,
qu’entendent les oreilles,
que sentent le nez et la peau au toucher,
quel mouvement me mène et dans quel espace ?

Mais qui sent ainsi, qui expérimente ?
Je suis l’eau qui coule et fluide comme l’air,
Je suis la Terre qui mâture et le feu qui brûle
Je suis les éthers transparents et bleutés

Ô miracle ! Le corps se meut,
la pensée se déploie
et l’émotion offre sa courbe.
Je n’ai pourtant rien fait !

Dans cet espace silencieux,
le Cœur apaisé et spacieux                                                                                                     Ô miracle ! La Vie se meut et
Je Suis.

Incarné

Aujourd’hui, le Ciel et la Terre se sont rassemblés…

Si fort ils se sont touchés, qu’en ton Cœur, l’amour a émergé.
Ainsi aligné, tu danses, Ô divin humain, sur Terre incarné.

Réjouis-toi ici-bas car la félicité du Corps et de l’Esprit n’a d’autre égal dans l’univers.
Réjouis-toi ici-bas car toute création ne relève que de ta pensée, Ô, Mystère !

En toi résident la Lumière et les Ténèbres,
En toi brûlent le feu de l’Amour et celui de l’Enfer, alors célèbre !

Célèbre cette infinité des possibles, le divin animant l’Ombre et la Lumière,
Car en toi résident tous les choix, celui du divin créateur.

Prends ta responsabilité : Célèbre la joie, le partage, la douceur et la candeur,
Prends ta responsabilité, célébrant aussi la souffrance et la douleur.

O Être-Humain, dieu créateur,
Resplendit enfin de ta splendeur, libre des peurs.

Et du voile de l’ignorance enfin soulevé,
Embrasse la vision de cette éternité, remplie d’Amour et de dualité.

Du plus haut de cet absolu, cher divin humain, embrasse cette incarnation.
Que cet Amour voulu embrase toute la Création.

L’enfant divin

Oh, enfant de Lumière,
Répands sur la Terre
la sagesse des étoiles qui t’éclairent.

Oh, mon tout petit enfant !
A peine arrivé sur Terre, tu désespères.
A quoi bon toute cette misère ?
« Il fait froid ici-bas, mais qu’est-ce que j’fous là ? »

Oh mon enfant, mon tout petit enfant !
La douleur de cet Amour non conscient sur Terre,
comme un stigmate dans ton Cœur tu as porté.
Si insupportable, cette souffrance des êtres, tu n’as pu crier !

Oh, mon tout petit enfant !
Ah peine osais-tu parler de cet Amour à l’intérieur
car la plupart, dans leur malheur, ne peuvent-y voir que douleur.
Alors juste te cacher pour pleurer, à chaque souffrance des êtres, portée.

Oh mon tout petit enfant !
Tant de désespoir, de douleur et de tristesse,
s’en était trop pour ton Cœur.
Et sans que tu le veuilles, tu t’es barré, incapable dès lors de t’exprimer.

Oh, mon tout petit enfant !
Mais quelle patience et quelle reliance !
Car la flamme de cette bougie en toi est toujours restée là.
Le feu de cet Amour divin reconnu ne s’étiole pas.

Oh mon tout petit enfant !
J’ai grandi depuis et j’ai appris.
Je t’entends désormais, je suis là avec toi chaque instant.
Je t’entends et te comprends.

Oh mon tout petit enfant !
Ressens-tu la chaleur de mon Cœur ?
Ressens-tu la certitude de ma foi ?
Aujourd’hui, je t’accueille sans douleur et sans peur.

Oh mon tout petit enfant !
Tu es là, au fond de moi.
Sache que ta Mère et ton Père
sont toujours là auprès de toi.

Oh mon tout petit enfant !
Pleurs à présent sans honte, dans les bras de ta Mère.
Elle est Amour, elle est ta Terre.
Pleurs à présent sans peur sur les genoux de ton Père.
Il est Amour, il te protège.

Oh, mon tout petit enfant !
Tes souffrances sont toutes accueillies dans l’espace d’Amour Infini.
Du tréfonds des Ténèbres, au plus profond du gouffre,
dans cet Amour, la Lumière émerge, toujours vierge.

Oh mon tout petit enfant !
Il n’est de souffrance qui ne puisse être surmontée.
Te souvenant des étoiles, en ton Cœur, la liesse a gagné.
Vois ainsi comme la Joie et la candeur te sourient,
la hardiesse de ta créativité pure et innocente surgit.

Oh enfant de Lumière, aujourd’hui j’entends ta prière :
« Paix, joie, amour et harmonie sur la Terre  !»

Oh, enfant de la Terre,
Répands ta Lumière,
celle des étoiles qui t’éclairent.

 

Sauter dans l’Inconnu

A toi, le Guerrier ou la Guerrière spirituelle,

Puisses-tu sauter avec Joie dans l’Inconnu. Cet « Un-Connu », par son Amour, le Tien, celui de Terre-Mère, te préservera de sombrer dans la tristesse et la solitude, sans omettre de les reconnaître. Cet « Un-Connu » pourvoira à tous tes besoins.

L’Amour de Terre-Mère est Infini, ressens et reçois ses dons. L’Amour du Ciel-Père est Infini, ressens et ouvre-toi à ses bénédictions.

L’Amour est « Un-Fini », Tu es Infini, Tu es cet Amour.